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La Planète : favoriser la transition énergétique

...et réduire notre impact environnemental. Le Groupe considère qu’il a une responsabilité et un rôle à jouer en matière de lutte contre le changement climatique et la pollution, la protection de l’environnement et la préservation des ressources.

Les énergies alternatives

Butagaz est devenu un groupe multi-énergies favorisant des approvisionnements biosourcés pour son activité traditionnelle autour du gaz : biopropane pour toutes les typologies d’utilisateurs et biométhane pour les professionnels.

Témoignage de Nicolas Arnaud, dirigeant de la conserverie du Manoire et client du groupe Butagaz.

Découvrez notre offre biopropane

Le groupe développe également des propositions alternatives avec les Granulés de Bob (pellets), le photovoltaïque et des contrats d’électricité verte pour les particuliers et professionnels. 

Wewise, une démarche collaborative

Philippe Portal, Directeur général de Wewise France

La création de la marque Wewise s’est construite avec la participation d’ambassadeurs et d’ambassadrices choisis parmi les collaborateurs et collaboratrices des entreprises fondatrices du réseau : Solewa, Soltéa, Sys EnR et O’SiToit. Le 11 janvier 2024, ils se sont tous réunis pour le lancement officiel de la nouvelle filiale du groupe Butagaz dévoilée dans un bel élan collectif.

Wewise est un marqueur fort de la politique de diversification du groupe Butagaz qui a débuté en 2017. À cette époque, l’offre traditionnelle de gaz liquides a été enrichie par du gaz naturel, de l’électricité verte et des granulés de bois. C’étaient de nouvelles manières de fournir de l’énergie, tout en proposant des alternatives pour permettre à nos clients d’entamer leur propre transition énergétique. En 2021, un nouveau pas a été franchi en investissant le segment de l’électricité d’origine solaire, avec la constitution d’un réseau d’entreprises spécialisées dans la conception, l’installation et la maintenance d’installations photovoltaïques à usage des professionnels ou des collectivités. 

Au premier abord, Wewise marque une rupture avec l’offre traditionnelle du Groupe : nous livrons une installation qui produit de l’énergie et non plus un produit qui délivre une énergie stockée. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de créer une identité dédiée qui singularise notre nouveau métier et dans laquelle les “membres fondateurs” – c’est-à-dire les entreprises régionales qui ont accepté d’adhérer à un réseau commun – puissent exister sans disparaître. Cette vision collaborative est essentielle dans notre approche : notre réussite passe par l’implication des agences régionales qui sont en contact avec le terrain, qui imaginent les meilleures solutions et installent puis maintiennent le matériel. Ce modèle d’organisation fonctionne pleinement et je pense qu’il est la raison de notre succès actuel : nous sommes légitimes et les clients nous accordent leur confiance car nous apportons une expertise de spécialistes au cœur de leur territoire. 

Cette proximité avec la clientèle, c’est le premier héritage du groupe Butagaz dans cette nouvelle offre. Beaucoup plus que la légitimité d’une marque bientôt centenaire ou la caution d’un groupe international, c’est cette culture d’implication qui fonde la spécificité du réseau Wewise. Notre organisation est très décentralisée, nous ne sommes que quelques personnes au niveau du siège car tout se passe dans les agences, en relation directe avec les professionnels qui nous font confiance. Je dirais que la première énergie que nous délivrons, c’est celle des femmes et des hommes qui portent notre marque au quotidien.  

 

Christine Darocha-Nicolas, Directrice générale de Soltéa

Soltéa, membre fondateur de Wewise, accompagne la décarbonation d’un atelier de tissage de luxe.

Depuis 2018, Soltéa accompagne ACT 3 – un atelier de tissage de luxe, filiale du groupe Chanel basée à Uzein à proximité de l’aéroport de Pau (64) – dans sa stratégie de décarbonation et, plus globalement, dans sa démarche de durabilité. Rencontre avec Christine Darocha-Nicolas, directrice générale. 

 En quoi consiste le projet ?  

 Le projet s’articule en deux temps : la première phase date de 2018 et a impliqué la création d’une ombrière photovoltaïque comprenant 296 modules sur une surface de 500 m2. L’installation avait pour objectif la réduction de la consommation d’énergie primaire (CEP) du bâtiment (chauffage, refroidissement, éclairage, eaux chaudes, etc.). Reliée directement au TGBT (tableau électrique) de l’usine, l’ombrière couvre plus de 40 % des besoins électriques des métiers à tisser de ACT 3, gourmands en énergie. 

En 2023, dans le cadre de la deuxième phase du projet visant l’extension du bâtiment (atelier) et l’installation de 180 panneaux solaires en toiture sur une surface de 330 m2 (73,8 kWc) en auto-consommation totale (toute l’énergie produite est consommée par le site), nous avons été contactés par la même équipe d’architectes qu’en 2018.  

La volonté de réduire l’empreinte énergétique du bâtiment a été de nouveau au cœur de la démarche, mais de manière encore plus poussée. Il s’agissait d’avoir un bâtiment à énergie positive, un édifice moins impactant sur le climat, produisant plus que ce qu’il consomme. Le chantier fut exemplaire. 

Pourquoi peut-on parler d’exemplarité en termes de conduite de chantier ? 

Dans la continuité du premier projet, une approche plus globale a été adoptée afin d’appréhender les impacts à la fois économiques, mais aussi sociaux et environnementaux de l’activité, à travers une démarche de certification Haute Qualité Environnementale (HQE) spécifique aux bâtiments tertiaires. 

Un PPE (Plan de prescription environnemental) a été réalisé afin de déterminer et prendre en compte en amont les déchets générés pendant les phases de travaux, et surtout, de voir comment limiter et recycler ces déchets : chutes de câbles électriques, palettes de matériel ou encore plastiques. Une charte de chantier faibles nuisances a également été signée par les techniciens intervenant lors des travaux. Afin de limiter les externalités négatives, des engins de chantier électriques ont été mobilisés avec des roues blanches pour ne pas dégrader les sols. Une FDES – fiche de déclaration environnementale et sanitaire – a également été exigée pour chaque matériel. Elle synthétise les caractéristiques environnementales et sanitaires d’un produit de construction pour toutes les phases de sa vie : production, transport, mise en œuvre, usage et fin de vie. Un projet exemplaire surtout, car il a obtenu le label Effinergie RE2020 option BEPOS qui valorise les constructions et rénovations à faible impact énergétique et bas carbone qui vont au-delà des exigences de la réglementation environnementale. 

Cette installation photovoltaïque complémentaire permet de couvrir plus de 50 % des besoins en énergie des ateliers. Enfin, les panneaux que nous proposons sont recyclables à 94 %, c’est-à-dire que les usines de tri peuvent récupérer 94 % des composants des panneaux.  

À quoi tient le succès de ce projet ?  

Toutes les parties prenantes avaient le souhait de converger autour d’un projet vertueux. Ce fut notamment le cas de l’entreprise NOVELEC en charge du lot électricité, qui était déjà présente à nos côtés en 2018. Afin d’analyser le bon dimensionnement de la toiture, nous avons étudié les courbes de charge électrique du bâtiment pour évaluer et venir compenser le pic de consommation. Nous avons donc utilisé les données de consommation enregistrées par la première installation en service depuis 2018. 

Ce projet a également été nourri par la relation partenariale entre les clients et les fournisseurs et, d’abord, par l’implication de Maria Messner, directrice générale de ACT 3, qui a joué un rôle pivot. Nous avons en commun d’être attachés à l’humain et à la qualité de nos produits. Le fait d’avoir pu être présents au cours des deux phases a assuré une vraie continuité. 

Enfin, le groupe Butagaz – dans lequel nous sommes 100 % intégrés – nous apporte un soutien au niveau des infrastructures (RH, logistique, finance). 

La transition énergétique

Dans l’optique de « consommer moins et mieux », le groupe Butagaz partage les “Éco-gestes de Bob” et propose à ses clients des dispositifs favorisant une consommation responsable et durable : remplacement de chaudières énergivores, installation de panneaux photovoltaïques.

Par ailleurs, le groupe Butagaz s'engage à jouer un rôle actif dans la transition énergétique de proximité et à la mettre à la portée de tous, avec sa Fondation.

En savoir plus sur notre Fondation

L'empreinte carbone

Depuis 2021, le groupe Butagaz réalise son bilan carbone selon la méthodologie Bilan carbone afin de mesurer ses émissions de GES et d’évaluer l’impact de sa politique RSE en matière d’impact environnemental. Le scope 1 correspond à toutes les émissions directes de ses activités, le scope 2 à toutes les émissions indirectes liées à l’énergie et le scope 3 au reste des émissions indirectes, en amont et en aval de ses activités. 

Pour l’année 2022 : 
Scope 1 : 3 056 tCO2eq
Scope 2 : 282 tCO2eq
Scope 3 : 3 096 687 tCO2eq
 

LE SAVIEZ-VOUS ? 

En 2023, Butagaz a décidé de s’engager dans des projets locaux à impact positif sur le climat et labellisés bas carbone par le Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires.
Les projets labellisés bas carbone permettent de diminuer les émissions de gaz à effet de serre ou de séquestrer du carbone, mais également de protéger la biodiversité locale et de soutenir le développement de projets au cœur des territoires. 
Découvrir les projets 
 

Butagaz offre également la possibilité à ses clients de compenser les émissions de carbone liées à leur citerne de gaz en soutenant des projets à impacts positifs partout dans le monde. 

En savoir plus sur la compensation carbone

  • Le transport et la logistique

    Dans ses activités de transport et logistique le groupe soutient ses prestataires qui adhèrent à un programme de formation à l'éco-conduite et qui font le choix de véhicules “propres” (camions roulant au gaz naturel notamment). Pour la flotte de véhicules d’entreprise, le groupe teste le remplacement par des véhicules bioéthanol en plus des véhicules hybrides.

  • La gestion des déchets

    Sur les sites industriels le groupe opère un tri strict des matières avec une attention particulière apportée aux déchets dangereux et la valorisation des matériaux est privilégiée dès qu’elle est possible.

  • Le plan de conversion des sites industriels

    Le groupe a initié un plan de conversion de ses sites en développant un programme de remplacement des chaudière fioul et le passage à l'électricité verte de l'ensemble de ses installations.

Chiffres clés de la gestion des déchets

OPERATION DU MOMENT :

La campagne « La collecte » favorise la récupération de bouteilles de gaz vide est un bon exemple d’action réalisée par le Groupe dans une démarche d’économie circulaire. En effet, le réemploi des contenants permet de valoriser le contenant et de limiter les déchets. 

Butagaz encourage au recyclage grâce à une collecte de bouteilles de gaz

 

Découvrez d'autres témoignages

Témoignage d'Alexandra Caix, cliente granulés de bois

Depuis 2017, le groupe Butagaz propose des granulés de bois, une énergie de chauffage économique, souple et respectueuse de l’environnement. Les granulés sont fabriqués à partir de sciure d’arbres résineux issus des forêts ardennaises, landaises et auvergnates. Ils assurent un meilleur rendement comme en témoigne leur certification DIN Plus, gage de leur haut pouvoir calorifique (4,9 kWh/kg). Ils s’utilisent dans des appareils de chauffage spécifiquement conçus pour leur combustion (poêles ou chaudières à granulés).

Le groupe Butagaz offre la possibilité d’une livraison d’une palette à domicile en deux fois, au plus près du lieu de stockage, un paiement en 3 fois sans frais et le choix entre deux tailles de sacs (8 ou 15 kg de granulés) afin de simplifier la vie de ses clients. La consommation de granulés de bois sur l’année se calcule en fonction de la consommation par jour. En moyenne, ce sont 2 tonnes utilisées par foyer sur l’année, soit environ 2 palettes de granulés de bois en sacs de 8 kg. Butagaz propose à tous ses clients de participer à la protection de notre planète en recyclant les emballages des sacs et les palettes. Ils sont récupérés gratuitement chez les clients lors de la livraison suivante pour leur donner une seconde vie.

Cliente depuis 2017, Alexandra Caix a opté pour les granulés de bois en remplacement d’une vieille chaudière au fioul. « Cette solution nous permet de chauffer toute la maison d’octobre à avril et une palette nous suffit pour l’hiver. » Alexandra ajoute que son choix a été aussi guidé par des délais de livraison raisonnables et un prix abordable que Butagaz propose de lisser en un paiement en trois fois. Mais sa principale motivation pour cette énergie repose sur sa contribution environnementale : « Choisir les Granulés de Bob, c’est choisir de ne pas déforester et respecter la biodiversité car les granulés sont issus de déchets de scieries. »

Témoignages de Fabrice Lamotte et Fabrice Karolczack, de la société Oissel Transports

Butagaz favorise l’usage de camions au GNL (Gaz Naturel Liquide) ou GNC (Gaz Naturel Comprimé) par ses partenaires transporteurs pour diminuer l’empreinte carbone de ses activités. Ce carburant impose de nouvelles habitudes de conduite et se révèle particulièrement adapté pour la circulation en milieu urbain. Un chauffeur et un formateur de la société Oissel Transport, qui a inclus un camion GNC dans sa flotte en 2019, apportent leurs témoignages de professionnels de la route.

Avec des réglementations qui ne cessent de se durcir, notamment pour les livraisons en centre-ville, les transporteurs routiers sont de plus en plus nombreux à étudier l’option de camions roulant au gaz à la place du diesel pour le renouvellement de leur flotte. C’est notamment une alternative étudiée très attentivement depuis l’apparition des “Zones FE” (zones à Faible Émission) – introduites par la Loi d’Orientation des Mobilités, dite loi LOM, datant du 24 décembre 2019 – qui imposent des restrictions de circulation dans les principales métropoles urbaines. Prestataire de Butagaz pour le transport de bouteilles, la livraison de gaz en citerne pour les particuliers ou les professionnels et la logistique entre usines et dépôts du Groupe, la société Oissel transport dispose d’un camion GNC (Gaz Naturel Comprimé) conduit par Fabrice Lamotte, chauffeur habilité matières dangereuses depuis 1987. « Il n’y a pas d’appréhension particulière à conduire un camion roulant au gaz, comme tous mes collègues qui travaillent pour Butagaz, je connais très bien les caractéristiques du gaz et je suis habitué à respecter des procédures de sécurité », précise avec un sourire Fabrice. « C’est à la pompe qu’on apprécie d’abord le changement de carburant. Il n’y a pas d’odeur désagréable et de risque de glisser sur une flaque lorsqu’on fait le plein comme lorsqu’on remplit les réservoirs avec du diesel. La conduite change également car le moteur demande à rester plus haut dans les tours pour être performant. Au début, on ne s’en rend pas vraiment compte car le moteur est moins bruyant, cela demande de conduire un peu plus “aux cadrans” en vérifiant visuellement sur le compte-tours. Mais la diminution du bruit est un vrai avantage. En fin de journée, on ressent vraiment la différence ! »

La diminution de la nuisance sonore est un des avantages unanimement reconnus par les chauffeurs mais aussi par les riverains des zones de livraison. En ville, lors des arrêts aux feux tricolores par exemple, l’absence d’émanation et le silence de fonctionnement du moteur diminuent l’impact des nuisances sur les passants et autres usagers de la route. Fabrice Karolczack, formateur et conseiller à la sécurité pour le transport des matières dangereuses pour Oissel Transport, complète ce point de vue. « En termes de formation, nous aidons les chauffeurs à adopter de nouveaux repères car le régime moteur idéal se situe plus haut que sur un diesel. Ils doivent donc avoir une conduite plus anticipative, notamment dans les passages des carrefours, pour toujours respecter les règles de sécurité tout en maintenant un niveau de consommation optimal. L’acclimatation n’est pas très difficile car tous nos conducteurs sont certifiés suivant les règles de l’ADR (Accord pour le transport des marchandises Dangereuses par la Route) et donc très matures sur le sujet de la sécurité. De mon point de vue, le gaz est un carburant intéressant pour la distribution en zone urbaine, mais son avenir est conditionné par le nombre de stations-services qui vont s’équiper de pompes adaptées. »

Découvrez d'autres témoignages

Témoignage de Loïc Hervé, directeur général de Perial Asset Management, partenaire du groupe Butagaz.

Témoignage d’Olivia Scaïa, responsable QHSE chez Perrenot, partenaire transport de Butagaz

Notre rapport RSE