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L'Humain : faire de Butagaz une entreprise où il fait bon vivre

Industriel concerné par des risques spécifiques, employeur de femmes et d’hommes de toutes générations, le Groupe porte une attention spécifique à la sécurité des personnes, au bien-être, à l’égalité de traitement et au développement des compétences.

La sécurité et la santé au travail 

Le groupe Butagaz gère des sites industriels sous réglementation Seveso, pilote des activités de transport de matières dangereuses, forme ses personnels itinérants à la sécurité routière tout en veillant à la conformité et à la maintenance des installations de sa clientèle.

La sécurité et la santé au travail sont régulièrement abordées tout au long de l’année pour que la culture du risque 0 se diffuse dans toutes les strates de l’entreprise. La majorité des formations dispensées dans le groupe chaque année concernent la QHSSE (Qualité, Hygiène, Sûreté, Sécurité, Environnement) et l’entreprise organise au moins une journée sécurité nationale dans l’année.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le TRCF (Taux de fréquence), nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur à un jour survenus au cours d’une année fiscale par 200 000 heures de travail, est de 0 au sein de l’entité gaz liquides en 2023

Une culture sécurité toujours plus forte

De quels leviers dispose le Groupe pour garantir la sécurité de son personnel face aux risques industriels ? Management de proximité, investissements, fidélité des salariés et formations participent à la maîtrise des risques et contribuent à une très faible accidentologie.

En photo à droite : Anne Roncaglia, coordinatrice HSSE pour le groupe Butagaz. 

Garantir la sécurité : une priorité du Groupe 

« On donne à nos équipes les moyens de travailler en respectant les règles de sécurité. » Pour Cédric Mahut, qui dirige le site de Petit-Couronne près de Rouen, ainsi que les dépôts d’Aumale, Arnage, Lévignen et Vire, la sécurité relève de la gestion humaine globale. Petit-Couronne est un site classé Seveso seuil haut où le risque le plus important est l’explosion. 2 000 bouteilles de butane et propane de 13 kilogrammes y sont remplies chaque heure. Sur 40 employés, 6 opérateurs se consacrent à la maintenance et à la sécurité en contrôlant les installations et le matériel. 

« Notre mode de management permet de travailler sereinement. Nous n’évoluons pas dans la précipitation. On préfère arrêter la production s’il le faut, plutôt que prendre des risques », expose Cédric Mahut. 

Site historique du Groupe, ouvert il y a 90 ans, Petit-Couronne a fait l’objet d’investissements réguliers. En plus d’augmenter les volumes de production, cette modernisation constante des installations et des équipements permet d’améliorer la sécurité des conditions de travail. Le site n’a pas connu d’accident ayant entraîné d’arrêt de travail depuis 20 ans ! Selon son responsable, la fidélité des équipes y est pour beaucoup : « L’ancienneté est très importante sur nos sites industriels, car le groupe Butagaz donne à ses collaborateurs la possibilité d’évoluer en interne. » « L’organisation HSSE du groupe Butagaz se veut pragmatique » explique Anne Roncaglia. En effet, l’HSSE est directement intégré dans les équipes opérationnelles avec une coordination nationale (mutualisation, échanges...). 

Se tenir prêts 

« La sécurité est l’affaire de tous, y compris du personnel administratif. L’ensemble des salariés est formé pour intervenir en urgence avant l’arrivée des pompiers », insiste Cédric Mahut. En plus des formations “Spécifique Gaz” et “Gestion d’un sinistre” dispensées aux opérateurs une fois tous les 5 ans, le personnel des sites industriels est soumis chaque mois à un exercice incendie dont le scénario varie. « L’objectif est de prendre conscience de ce qui peut arriver. Il est important de maintenir nos compétences et de considérer que rien n’est acquis », déclare Anne Roncaglia, coordinatrice en HSSE des activités en gaz liquides pour le groupe Butagaz. Le Groupe organise aussi un Safety Day par an dans toutes les filiales, autour d’une thématique spécifique, avec des échanges, des débats, des exercices pratiques et ludiques.  

Journée de la résilience à Arnage 

En démontrant sa capacité à assurer la sécurité de ses sites, le groupe Butagaz reçoit la confiance des populations locales. Pour renforcer ce lien entre les territoires et l’écosystème industriel, le Groupe a été convié par la préfecture de la Sarthe, département qui abrite le site d’Arnage, à participer le 13 octobre 2023 à la journée “Tous résilients face aux risques”*.  

Sergio Pacheco, responsable du site Butagaz d’Arnage, Cédric Mahut, chef d’Unité d’Exploitation, et Nicolas Lillo, ingénieur Maîtrise des Risques, ont animé un stand visité par des scolaires et le grand public venus en nombre. « Près de 200 élèves du primaire au lycée ont partagé un moment privilégié avec nos experts et ont découvert la sécurité chez Butagaz. Ils ont pu manipuler et observer des systèmes de sécurité (détections gaz, détections flamme) et poser de nombreuses questions », se réjouit Anne Roncaglia. Une table ronde a également réuni différents services de l’État ainsi que des élus. L’occasion pour le groupe Butagaz de rappeler ses engagements en matière de sécurité et de gestion des risques. 

 *Cette journée a été créée en 2022 par le Ministère de la Transition écologique pour sensibiliser les citoyens aux risques naturels et technologiques qui les entourent.  

Cédric Mahut, qui dirige le site de Petit-Couronne ainsi que les dépôts d’Aumale, Arnage, Lévignen et Vire.

La solidarité au cœur de l’entreprise  

Le groupe Butagaz est engagé dans des actions solidaires à travers, entre autres, sa Fondation dont la vocation est de mettre la transition énergétique en pratique.  Le Groupe encourage ses collaborateurs à être force de proposition en matière de solidarité. Ainsi, à Quimper, dans sa filiale Gazarmor, on se mobilise pour le don du sang et la prévention contre le cancer du sein. Rencontre avec Marine Le Coz, coordinatrice qualité, compliance et communication chez Gazarmor. 

 

Marine Le Coz, coordinatrice qualité, compliance et communication chez Gazarmor

Comment le groupe Butagaz transmet-il sa fibre solidaire à ses collaborateurs ? 

Le Groupe est très engagé et a envie d’embarquer ses salariés dans les actions qu’il mène. Cette adhésion aux valeurs humanistes qui l’animent est un facteur important pour la cohésion des équipes et l’intégration des nouveaux collaborateurs. 

En filiale, nous les encourageons à prendre part à des actions par le biais de communications internes, de challenges, de jeux ou d’appels à projets. Nous les invitons aussi à nous soumettre des idées d’actions et sommes attentifs à leurs propositions. Les projets sont en règle générale soumis au vote de l’ensemble des collaborateurs lors de réunions dédiées, pour que tout le monde puisse donner son avis et se sente impliqué dans les choix du Groupe. J’anime et organise les actions en interne avec certains collègues comme le responsable HSSE ou la coordinatrice services généraux. 

Quels exemples d’actions pouvez-vous citer ? 

Dans le cadre de la Fondation groupe Butagaz, les collaborateurs proposent des idées de bâtiments ayant besoin de rénovation énergique proches de leur lieu de vie ou de travail. Nous avons ainsi participé à la rénovation de la mairie-école de Flers et à deux logements de cette commune du Pas-de-Calais. 

Chez Gazarmor, nous avons donné la possibilité aux salariés de donner leur sang pendant les heures de travail. Un quart de notre personnel de bureau a récemment effectué un don, ce qui est indispensable pour de nombreux traitements médicaux. C’est une opération que nous envisageons de renouveler plusieurs fois par an en espérant recenser de plus en plus de donneurs. À l’initiative d’une collaboratrice, notre filiale s’est également impliquée dans la collecte de vêtements pour les sinistrés du Maroc à la suite du tremblement de terre de 2023. Cette proposition a soulevé une formidable vague de solidarité au sein de nos équipes. Gazarmor a aussi décidé de soutenir la recherche contre le cancer du sein en proposant de régler les frais d’inscription de nos collaborateurs à la course d’Octobre Rose à Quimper. En outre, ce challenge caritatif constitue une occasion de rappeler les bienfaits du sport pour la santé.  

Quelles sont les retombées de ces actions en interne ? 

Les exemples que je vous ai cités ont largement mobilisé Gazarmor. Chacun participe à ces actions à la hauteur de ses possibilités. Beaucoup sont déjà investis dans un cadre personnel. Partager leur engagement, allouer du temps à la solidarité, contribue à souder davantage les équipes et renforce leur sentiment d’appartenance à la filiale

L’égalité femmes/hommes est une réalité dans l’ensemble du Groupe qui obtient un index général de 88/100 et avec un COMEX majoritairement féminin. La lutte contre le harcèlement et la discrimination a été complétée par la diffusion d’une politique en matière d’inclusion et de diversité et d’une sensibilisation sur les sites industriels.

Voir l'index de l’égalité femmes-hommes

Handicap

En matière de handicap, l’entreprise est active : embauches directes, reconnaissance de personnes en situation de handicap, nomination de 3 référents handicap, augmentation significative de ses achats auprès d’entreprises du secteur protégé…

Le groupe se fait également accompagner par un cabinet extérieur spécialisé pour la mise en place d’un plan d’actions adapté à chaque filiale. 

Témoignage de Myriam Pages, référente Handicap de Proxigaz :

Un Français sur cinq sera dans sa vie confronté au handicap, un handicap invisible dans 80 % des cas. L’enjeu de l’inclusion est donc de taille. Pour une entreprise, le sujet relève aussi bien de l’éthique que du pragmatisme. Le groupe Butagaz s’engage en ce sens en mettant en œuvre des mesures favorables au recrutement et à l’accueil de ces travailleurs ayant des besoins spécifiques. Le fournisseur d’énergie concentre ses efforts pour atteindre puis dépasser l’obligation légale en la matière.

Myriam Pages travaille au service paie et ressources humaines chez Proxigaz, filiale du groupe Butagaz à Balma en Haute-Garonne.

Éducatrice spécialisée pendant plus de 20 ans pour l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté, Myriam Pages a récemment été recrutée – après une formation en ressources humaines – pour favoriser l’intégration, au sein de son équipe, de personnes en situation de handicap. Choisie comme référente handicap, une mission qu’elle mène de front avec ses fonctions, Myriam veut lutter contre les stéréotypes accolés aux personnes handicapées et qui retiennent parfois les employeurs de les recruter. 

Les difficultés que ces collaborateurs peuvent rencontrer dans la vie professionnelle ne sont pas liées à un défaut de compétences ou à un manque de connaissances. « Ce sont des collaborateurs capables, au même titre que les autres », souligne-t-elle. Ces collaborateurs ont parfois besoin, pour bien s’intégrer au sein de l’entreprise, d’aménagements spécifiques concernant notamment les horaires, l’espace ou la mise à disposition d’un matériel adapté. Myriam Pages, qui est elle-même atteinte de surdité, utilise ainsi pour ses appels l’application Roger Voice, une nouvelle solution qui retranscrit la conversation par écrit et permet aux sourds et malentendants d’utiliser le téléphone. Avec l’écrit et les nouvelles technologies, « je gagne en efficience et en productivité », assure-t-elle.

Chargée des ressources humaines, Myriam Pages sait lire sur les lèvres, a une sensibilité accrue au langage non-verbal et un sens de l’observation très aiguisé qu’elle met également régulièrement à profit.

« Les choses ont énormément évolué mais il reste des progrès à faire », remarque-t-elle. La présence du handicap au sein d’une équipe peut être déstabilisante, elle forme un a priori dont il faut prendre conscience et impose de modifier ses habitudes de communication en appliquant des règles de bon sens et de politesse. Il est en effet plus aisé à Myriam Pages de participer à une réunion si l’ordre du jour est suivi, si chaque participant s’exprime en veillant à son élocution et en respectant la parole d’autrui.

S’ouvrir au handicap nécessite ainsi de revenir à une relation plus humaine et moins brutale, en somme d’adopter une attitude profitable à l’ensemble du Groupe.

Myriam en est convaincue : « Soigner le client, c’est aussi soigner ceux qui le servent ». Afin que ses managers et ses collaborateurs adhèrent à ses convictions et partagent les valeurs de bien-être et l’égalité de traitement, le groupe Butagaz veut porter ses efforts sur la sensibilisation. En tant que référente handicap, Myriam préconise l’accompagnement en amont par des cabinets spécialisés afin de définir une politique handicap adaptée à chaque filiale de l’entreprise, la communication, le sourcing ainsi que le mentorat.

Ce suivi est déjà mis en place dans certaines filiales et s’étendra prochainement sur l’ensemble du Groupe afin d’augmenter le vivier de candidats qualifiés en situation de handicap et permettre à ces derniers de mieux s’identifier, dans une entreprise où il fait bon vivre.

Politique handicap : un essaimage vertueux

La loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel” a replacé l’inclusion professionnelle du handicap dans le champ des responsabilités à assumer par toute entreprise de plus de 20 salariés. Le groupe Butagaz, qui a identifié dans ce volet un axe de progrès notable, a sollicité le cabinet conseil Handifeel’s spécialisé en politique handicap, dans le prolongement de la démarche initiée par sa filiale Proxigaz en 2019. 

Durant deux ans et demi, Handifeel’s a accompagné Proxigaz dans la construction et la mise en œuvre d’une politique handicap tangible et pérenne. « Au-delà d’une belle rencontre – Proxigaz était notre tout premier client – il y a eu un réel feeling avec Bertrand Pujo et Anne Bouteille. Proxigaz avait les valeurs pour s’emparer du sujet. L’entreprise en revanche se trouvait en contribution majorée et n’était pas au fait des obligations légales », remarquent les co-fondatrices d’Handifeel’s, Angélique De Barros et Aude Rey. Pour sensibiliser les équipes, Handifeel’s a conçu des campagnes de communication visuelle et des quizz interactifs. Les permanences handicap ont offert aux collaborateurs un espace de dialogue privilégié et bienveillant. En parallèle, le CSE et la direction ont été formés. « Ce sont des modules très opérationnels qui donnent les clés pour aborder le sujet sereinement, adopter la bonne réaction face à une situation donnée »,  expliquent les deux associées. Autre levier que Proxigaz souhaitait actionner, le recrutement de personnes en situation de handicap. Sur ce volet, Handifeel’s évalue les compétences des candidats, l’adéquation entre leur état de santé et le poste proposé, la possibilité de recourir à d’éventuels aménagements de poste. « Le fait de bien connaître l’environnement de travail et les managers nous permet d’être extrêmement fines dans le ciblage pour coller au plus près des besoins et des attentes de chacun. On ne propose pas plus de 2 profils par poste », expliquent Aude et Angélique. Au final, 4 personnes  en situation de handicap ont rejoint Proxigaz, dont la référente handicap elle-même. Leur intégration est un succès. « Nous avons eu des résultats rapides dès la première année. C’est le signe que le sujet faisait partie intégrante des valeurs de l’entreprise. Aujourd’hui, Proxigaz conduit sa politique handicap de façon autonome : c’est toujours l’objectif que l’on vise », note Aude  Bouteille.

C’est sur la base de ce retour d’expérience concluant que le groupe Butagaz a sollicité Handifeel’s pour consolider sa politique handicap et la déployer à plus large échelle.

« Contrairement à Proxigaz où tout était à construire de A à Z, l’enjeu pour Butagaz est de composer avec un existant perfectible. Deux référentes handicap, Gabrielle Tessier et Juliette Vincelet, ont été nommées en 2019 mais elles ont besoin d’être accompagnées et formées sur le sujet, d’autant que cette fonction vient s’ajouter aux attributions inhérentes à leurs métiers. D’autres actions ont déjà été initiées par Butagaz mais nécessitent un remodelage. Le périmètre à couvrir est plus étendu et doit considérer une grande variété de situations et de métiers. Chez Proxigaz, l’approche  est circonscrite à une entité ; chez Butagaz, elle est multisites et englobe des unités industrielles et des bureaux géographiquement dispersés. En tout cas, la Direction du groupe Butagaz est tout aussi investie du sujet. Cet élan est essentiel pour impulser une dynamique », analysent Angélique De Barros et Aude Rey. Les premières actions de sensibilisation ont été lancées en novembre 2021 et adaptées à la nature des sites :  « en milieu industriel, le handicap est souvent synonyme de contrainte au niveau des chaînes de production. Il a fallu revaloriser le sujet pour permettre aux salariés de l’appréhender via un prisme autre que restrictif  et favoriser la libération de la parole. Les webinaires thématiques que nous avons organisés ont connu un fort taux de participation », précisent enfin Aude et Angélique. 

La formation des managers de Petit-Couronne, Levallois-Perret, Rognac, et du CSE est achevée. Celle de l’équipe Ressources Humaines est en cours. Les deux référentes handicap chargées d’animer le sujet seront prochainement formées afin de partager les bonnes pratiques dans la durée.

Angélique De Barros et Aude Rey, co-fondatrices d'Handifeel's

Le développement des compétences et l'insertion professionnelle

Le groupe Butagaz mène de nombreuses actions pour développer les compétences, lancer des parcours professionnels, accompagner la montée en qualification des équipes, maintenir l’employabilité de ses personnels. L’entreprise favorise l’insertion professionnelle et offre une diversité de carrières aussi bien industrielles que tertiaires pour des profils diplômés ou non-diplômés.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Butagaz développe des partenariats avec plusieurs institutions extérieurs comme MyJobGlasses- une plateforme de rencontre entre étudiants et professionnels.

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Notre rapport RSE