Thierry Bachellerie, responsable transport du groupe Butagaz (en photo ci-dessus).
La journée des conducteurs s’inscrit dans le cadre d’un projet lancé en 2018 pour renforcer l’engagement des partenaires conducteurs. Il se déploie autour de quatre axes : garantir la sécurité, écouter, adapter et reconnaître. À l’automne 2023, la troisième édition de la journée des conducteurs a consisté en une vingtaine de réunions organisées à travers la France. L’ensemble des conducteurs qui travaillent pour le Groupe, soit environ 300 personnes, ont participé à l’événement.
Renforcer la proximité et valoriser l’humain
« Les transporteurs exercent un métier en tension. Nous voulons contribuer à limiter les effets du turnover dont nous pâtissons tous. Au sein du groupe de travail, nous avons réfléchi à la façon dont nous pouvions favoriser la fidélité des conducteurs », expose Thierry Bachellerie, responsable transport du groupe Butagaz. S’impose alors l’idée de leur consacrer une journée dédiée pour échanger avec eux, leur présenter les commerciaux, ainsi que les dispatcheurs des centres d’Amiens et de Quimper, qui préparent les tournées et qu’ils ont quotidiennement au téléphone. Lors de ces réunions, qui sont animées par des responsables de plateformes logistiques et des responsables HSE, un membre de la direction du groupe Butagaz expose l’actualité et les ambitions du Groupe.
« Ces moments conviviaux sont l’occasion de mettre des visages sur des noms. C’est une démarche cruciale pour un groupe comme Butagaz qui accorde une place fondamentale à l’humain », ajoute Thierry Bachellerie.
L’écoute est importante dans la bonne relation entre client et fournisseur. Les conducteurs sont invités à faire part de leurs suggestions pour améliorer leur quotidien, les tournées, à exprimer leurs idées de bonnes pratiques. « Ils travaillent presque exclusivement pour le groupe Butagaz et sont très attachés au Groupe. Nous prenons soin d’eux et sommes attentifs à leurs demandes, à la situation de chacun », avance Franck Tréguer, responsable Logistique de Gazarmor. Les dispatcheurs qu’il encadre sont sensibilisés dans ce sens.
Le bien-être des conducteurs doit être pris en compte dans l’élaboration des tournées.
« Nous étudions toutes les demandes au sein d’un comité de suivi. Certaines améliorations nécessitent du temps, comme la modification du système embarqué », observe Jérôme Bertrand, chargé de la formation relative au transport pour le groupe Butagaz. D’autres pistes sont en expérimentation, comme le toboggan pour bouteilles qui doit prévenir les troubles musculo-squelettiques.
Renforcer la sécurité
Ces rencontres constituent en outre l’occasion de faire passer des messages clés sur la sécurité à travers des présentations sur le sujet. « On analyse les causes des accidents qui se sont produits. On part d’exemples concrets pour faire de la prévention », indique Jérôme Bertrand. Dotés des qualifications professionnelles pour le transport de matières dangereuses, les conducteurs ont également suivi une formation spécifique du groupe Butagaz. Pour leur rappeler les règles de sécurité avant le démarrage de la haute saison, les Journées des conducteurs ont – à dessein – lieu à l’automne. Elles renforcent dans le même mouvement la cohésion et la culture sécurité du groupe Butagaz. « La sécurité et l’engagement sont liés », rappelle Jérôme Bertrand.
Exprimer sa reconnaissance
Le groupe Butagaz tient aussi à récompenser ces conducteurs pour leur implication à travers des gestes de reconnaissance comme des chèques cadeaux, des primes exceptionnelles ou encore des places pour assister à des compétitions sportives.
« Au début de la guerre en Ukraine, nos conducteurs ont connu un surcroît de travail car la crainte d’une pénurie de gaz avait accéléré le calendrier des livraisons. Cela allait fatalement faire drastiquement baisser leur charge de travail pour la période suivante. Nous avons obtenu auprès de nos partenaires de garder le nombre de conducteurs. Ils avaient accepté de jouer le jeu quand nous avions besoin d’eux. Il nous semblait donc juste qu’ils en soient récompensés », raconte Jérôme Bertrand.